Une candidature au Conseil fédéral : Mission (im)possible ?
Quelle chevauchée ! Quelle expérience ! Quel privilège ! La candidature au Conseil fédéral m’a catapulté début novembre du jour au lendemain dans la stratosphère médiatique. Une candidature au Conseil fédéral mobilise pendant des semaines des dizaines de médias de toutes les régions du pays.
Une candidature qui secoue la formule magique
La question standard lors du lancement de la candidature était : “Pourquoi vous imposez-vous cela, vous n’avez aucune chance” ? Pour nous, les VERT-E-S, il était clair que nous devions nous présenter à une élection générale avec une part électorale d’environ 10% et réaffirmer notre ambition d’assumer des responsabilités gouvernementales. La concordance signifie en effet intégrer autant que possible toutes les forces importantes dans le gouvernement. Contrairement au système de gouvernement de coalition et d’opposition dans d’autres pays démocratiques. Notre candidature a justement mis en avant ce point sensible de la formule magique qui ne fonctionne plus et nous a finalement permis de faire un pas de plus vers la participation au gouvernement.
Un processus de candidature devant des millions de personnes
En dehors de cela, la candidature a également été une occasion fantastique de pouvoir présenter la politique VERTE à ma manière dans toute la Suisse. Dans 19h30, Le Matin Dimanche, La Libérté et dans beaucoup d’autres médias, j’ai eu des plateformes de portée nationale. Et des tas d’appréciations ont été portées sur ma personnalité. En voici quelques-unes :
“son profil est extrêmement sérieux.” [Le Temps] ; “Un profil parfait pour le Conseil fédéral” [Watson]1 ; “Un entrepreneur crédible avec une politique verte pragmatique” [Markus Ritter, Le Centre]1 ; “agréable et constructif” [Jacqueline de Quattro, PLR] ou “Une personnalité intelligente et pragmatique” [Franz Grüter, UDC]1.
Presque tous les commentaires étaient positifs. C’est incroyablement motivant.
Phase chaude
J’emporte cet élan avec moi dans la nouvelle législature. J’en ai bien besoin, car certains des projets que j’ai lancés entrent dans une phase chaude :
La loi sur l’identité électronique va maintenant être négociée aux Chambres. J’ai bon espoir, car presque tous les partis, l’économie, la science et la société civile tirent à la même corde. Ainsi, une infrastructure dite de confiance verra bientôt le jour, qui deviendra pour la population de ce pays le pivot leur permettant de se mouvoir dans le cyberespace en toute confiance et sécurité. Avec la diffusion toujours plus grande de l’intelligence artificielle et des deep-fakes, cela revêt une importance considérable.
Le Parlement se prononcera aussi sur l’acceptation ou non de ma proposition de “verdissement” obligatoire de la place financière. Avec la Conseillère fédérale Keller-Sutter, j’ai un soutien de poids au sein du gouvernement.
Et avec une politique étrangère enfin plus active dans le contexte du sommet de paix pour l’Ukraine, ma proposition de financer la reconstruction de ce pays ravagé par la guerre au moyen de fonds publics russes gelés devient urgente.
Beaucoup de choses sont maintenant en route et ont besoin de l’attention et du soutien nécessaires pour pouvoir être mises en œuvre rapidement et produire l’effet escompté. Nous ne relâchons pas notre engagement à élaborer et à faire passer de bonnes solutions pour les défis de notre temps. Cela n’est atteignable qu’avec le soutien du plus grand nombre possible de personnes dans ce pays. Je vous suis infiniment reconnaissant de votre soutien, sous quelque forme que ce soit : Restons mobilisé-e-s !