Il est facile de comprendre que le destructeur doit aussi être le réparateur. En d’autres termes, l’agresseur russe doit financer la reconstruction de l’Ukraine. L’objectif de ma motion est de confisquer les avoirs de l’État russe gelés dans les pays occidentaux. Ces fonds sont estimés à 300 milliards de dollars.

« La Suisse a les ressources pour faire aboutir ce projet : un excellent savoir-faire financier et des relations diplomatiques solides. »

Pour cela, une modification du droit international est nécessaire. La motion vise donc à charger le Conseil fédéral de mettre en route une modification de la base juridique. Dans un article dans La Liberté, j’explique pourquoi je suis convaincu que la Suisse peut jouer un rôle essentiel pour faire aboutir ce projet. Elle en a en tout cas les ressources : un excellent savoir-faire en matière financière et des relations diplomatiques solides.