Cet automne auront lieu les élections nationales. Je veux défendre mon siège au Conseil national, mais également faire le saut au Conseil des États. Il est donc temps pour moi de rendre des comptes sur ce que j’ai fait au cours de cette législature. Version courte : ça a été beaucoup de travail. Voici une sélection de quelques thèmes sur lesquels j’ai eu du succès et où, en plus de mon travail au sein de la Commission de la politique de sécurité et de la Commission des finances, j’ai pu faire une réelle différence.

Les principaux dossiers politiques

L’E-ID étatique que j’ai initiée est, avec la stratégie cloud, le projet de numérisation actuel le plus important au niveau fédéral selon l’administration. Face aux contenus de plus en plus sophistiqués de l’intelligence artificielle, la question de la fiabilité devient d’autant plus importante. Dans ce contexte, l’E-ID joue un rôle central.

Mon intervention sur le manque de culture de responsabilité dans l’industrie de la finance, pour laquelle j’avais déjà réussi à obtenir une majorité un an avant l’effondrement du Crédit Suisse, est l’un des dossiers cruciaux pour le traitement de la plus grande crise bancaire de Suisse. Le Conseil fédéral y fait référence dans son message spécial sur le sauvetage du CS.

La politique donne au secteur financier un objectif climatique contraignant et celui-ci choisit lui-même la voie à suivre pour l’atteindre. Logique, non ? C’est aussi l’avis du Conseil fédéral qui soutient ma motion pour une corégulation contraignante pour un marché financier vert. En mettant en œuvre cette motion, la Suisse serait l’un des premiers pays au monde à introduire une réglementation climatique contraignante pour l’ensemble du marché financier.

J’ai également réussi à convaincre le Conseil fédéral, grâce à ma motion, de s’engager en faveur d’une base juridique internationale pour l’utilisation de fonds publics russes gelés pour la reconstruction de l’Ukraine. Cette motion est l’une des rares en rapport avec la guerre en Ukraine à avoir été soutenue par le Conseil fédéral et des membres de cinq groupes parlementaires.

Un taux de réussite remarquable

Même si nous, les VERT-E-S, sommes souvent en minorité, j’arrive à convaincre le Parlement avec mes interventions : 2 sur 3 ont été acceptées.

Créer des majorités : la méthode Andrey

Les interventions multiples, c’est mon truc. J’ai réussi à créer par quatre fois des majorités par-delà les groupes parlementaires sur des projets importants tels que l’E-ID ou la motion pour l’Ukraine. « Andrey » est certes repoussé à l’arrière-plan, mais la cause se retrouve sous les feux de la rampe.
Vers toutes mes interventions.

Bilingue de manière conséquente

Je veille à ce que ma communication soit systématiquement rédigée et enregistrée en français et en allemand. Cela s’avère payant et permet de faire entendre mes préoccupations politiques des deux côtés de la Sarine.

Une adresse pour la numérisation, les finances et l’économie

Le fait que je m’engage en particulier pour la durabilité numérique, un marché financier vert et une économie solidaire et compatible avec l’environnement est compris par les médias. Ma présence médiatique a un lien direct avec mes priorités politiques. Vers les médias.

Des groupes parlementaires établis

J’ai pu mettre en place l’intergroupe parlementaire Sustainable Finance avec une coprésidence de cinq partis pendant la législature et le fonder officiellement il y a un an. Je suis également membre fondateur et coprésident de l’intergroupe Cybersécurité. En tant que membre de l’équipe centrale, j’ai pu apporter une contribution essentielle à l’intergroupe parlementaire Durabilité numérique.
Vers les groupes parlementaires.