Ich bin passionierter Unternehmer. In den vergangenen über 20 Jahren habe ich mit mehreren Firmen enorm von einer top Infrastruktur, einem sehr wirkungsvollen Bildungswesen, einem intakten Rechtsstaat und fantastischer Lebensqualität profitiert. Die administrative und steuerliche Belastung sind gleichzeitig sehr vorteilhaft. In der Schweiz unternehmerisch tätig zu sein, ja sein zu dürfen, ist ein riesiges Privileg. Es kommt nicht von ungefähr, dass man die Schweiz um diese Bedingungen beneidet.

Damit einher kommt Verantwortung. Ich sehe es als meine höchstpersönliche, unternehmerische Verantwortung, mit diesem Privileg, das mir das Gemeinwohl zur Verfügung stellt, sorgfältig umzugehen. Und natürlich erwarte ich diesen sorgfältigen Umgang selbstverständlich von allen Unternehmen.

Nun ist diese Selbstverständlichkeit leider keine. Es gibt immer noch zu viele Unternehmen und Geschäftsmodelle, welche Menschen in eine prekäre wirtschaftliche Situationen drängen, oder sogar in letzter Konsequenz gesellschaftlich abhängen.

Une économie de marché qui permet ces abus n’est évidemment pas socialement responsable mais elle n’est pas non plus libérale.
C’est une économie qui subventionne l’irresponsabilité. Je n’y vois rien de libéral, au contraire.

Une telle économie fait subventionner par les contribuables les coûts que les entreprises devraient intégrer dans leurs prix. En effet, les dommages sociaux causés par des contrats de travail précaires finissent tôt ou tard dans les communes, dans les assurances sociales, et sont donc payés par les contribuables.

Les salaires qui ne permettent pas de vivre dignement ne sont pas seulement très problématiques pour les personnes concernées. Ils créent également une inégalité de traitement injuste envers les entreprises qui assument leur responsabilité sociale et permettent à leurs collaborateurs et collabroatrices de gagner décemment leur vie. Enfin, ces entreprises responsables génèrent à leur tour des recettes pour les pouvoirs publics grâce à la fiscalité sur les salaires et sur les bénéfices.

Vous ne serez donc pas surpris d’apprendre que je m’engage en faveur d’un salaire minimum, avec les VERT-E-S, qui sont partenaires de l’initiative cantonale. Ce projet d’initiative est équilibré et n’exige rien de plus qu’un minimum de décence à l’égard de la population qui travaille.

Voici l’initiative