La désobéissance civile non-violente des militants du climat est-elle légitime ?
Discours lors de la conférence de presse 14 février 2020
Wo Unrecht zu Recht wird, wird Widerstand zur Pflicht. Von dem Wesen des berühmten Zitats von Berthold Brecht werden sich die Richter*innen in Lausanne geleitet haben lassen, als sie die jungen Klima-Aktivist*innen vom Vorwurf des Hausfriedensbruchs freigesprochen haben.
Sie erinnern sich: Im November 2018 hat sich eine Gruppe Klimaaktivist*innen im Sport-Tenue verkleidet zum Tennisspiel in einer Filiale der Credit Suisse eingefunden. Die Aktion hatte zum Zweck, Roger Federer zu mobilisieren Stellung zu nehmen zum Klimastreik. Wird doch der Finanzbranche – wie ich finde absolut zu Recht – unterstellt, sie würde mit ihrer Geschäftspolitik die Klimaerwärmung beschleunigen. Die Aktion war durchaus erfolgreich: Federer drückte im Nachgang seine Bewunderung für die Jugendlichen aus. Er und die Credit Suisse sind nun im Zugzwang.
Es war nicht abzusehen, dass die Jugendlichen für diese Aktion freigesprochen würden. Es ist wahrlich bemerkenswert, und für viele Beobachter*innen eine grosse Überraschung, dass das Gericht zum Schluss kommt, dass der Klimanotstand juristischen Notstand rechtfertigt.
Ich habe mich natürlich sehr gefreut über das Urteil und würde mich auch freuen, in Freiburg geschähe ähnliches, sofern es denn zu einer juristischen Auseinandersetzung im Zusammenhang mit der Aktion des Black Friday kommt.
Mais ce n’est pas à nous politiciens et politiciennes d’essayer d’influencer des enquêtes judiciaires. J’ai confiance en nos institutions.
Ce n’est pas non plus à nous politiciens et politiciennes d’appeler à la désobéissance civile non-violente. Une société ouverte d’esprit doit pourtant être capable de la supporter, mais les personnes qui choisissent ce moyen doivent également accepter les conséquences de leurs actes.
Je ne peux cependant pas m’en empêcher: Je trouve qu’une interdiction d’accès de trois ans n’est pas une réponse particulièrement créative aux craintes justifiées de ces jeunes – en partie même pas encore majeurs – de la part d’une infrastructure du centre-ville. Pourquoi ne pas simplement les écouter? Pourquoi ne pas entrer en dialogue avec eux?
Pour ma part, c’est ainsi que je vois ma mission. Notre mission en tant que politiciens et politiciennes, c’est d’entendre le message de la rue, et en particulier d’écouter ces jeunes, qui ont vraiment peur d’être privés des ressources leur permettant de vivre une vie de qualité ces prochaines décennies.
C’est à nous politiciens et politiciennes d’adapter les lois si elles ne sont plus actuelles. Nous avons besoin de lois qui stoppent la destruction de l’environnement et de mesures qui réparent les dégâts déjà causés.
Nous vous entendons, chers activistes du climat. Nous nous engageons pour votre cause.
Mais n’oubliez pas: avec la Vague Verte qui a déferlé sur la Suisse l’automne dernier, le Parlement est juste plus vert, il n’est pas vert. N’arrêtez donc pas de bousculer la société et de descendre dans la rue pour la mobiliser. Nous marchons avec vous!