Les personnes en situation de handicap rencontrent encore trop d’obstacles dans l’espace numérique. Il est temps que cela change. Avec la Fédération suisse des aveugles et malvoyants et des collègues députés d’autres partis, nous nous engageons pour une meilleure accessibilité. Ci-dessous, mon discours lors de la conférence de presse. (de/fr)

Vor knapp 20 Jahren hatte ich das Vergnügen, das erste Mal einen barrierefreien Internet-Auftritt zu programmieren. 2003 wurde nämlich für Behörden die Pflicht eingeführt, digitale Zugänge der öffentlichen Hand barrierefrei zu gestalten.

Mit meiner Firma hatten wir damals das Glück, eine der ersten fünf barrierefreien Vorzeige-Webseiten des Bundes bauen zu dürfen. Dabei wurde die Latte hoch angesetzt: es galt eine der höchsten Zertifizierungsstufen an Barrierefreiheit zu erreichen.

Nicht nur hatten wir dieses Ziel erreicht, sondern auch ganz viel gelernt. Zum Beispiel, dass es zwar etwas Aufmerksamkeit und einem Zusatzaufwand bedarf, aber auch keine Hexerei ist.

Ich war entzückt. Schliesslich erachtete ich es als Selbstverständlichkeit, den Cyberspace barrierefrei zu gestalten.

Denn die Digitalisierung birgt ein immenses Potential, damit Menschen mit Einschränkungen ein selbstbestimmtes Leben führen können.

Nicht nur dachte ich, dass dieses Thema in der öffentlichen Beschaffung selbstverständlich systematisch berücksichtigt werden wird, sondern dass es zum Industriestandard wird und die privaten Unternehmen nachziehen.

Ich wurde enttäuscht. Der Anfangsenthusiasmus ist einer Phase der Ignoranz gewichen. Während Jahren musste man die Behörden an ihre eigenen Pflichten erinnern und Barriefreiheit als Anbieter einfordern. Es ist offensichtlich kein Reflex entstanden, diesen Aspekt ganz natürlich einzubeziehen. Auch heute noch: Jüngstes Beispiel ist die digitale Volkszählung, welche Anfang Jahr lanciert wurde und nicht barrierefrei gestaltet ist. Das darf nicht passieren!

On peut toutefois relativiser quelque peu ce constat: que des développements technologiques massifs ont eu lieu et la situation s’est effectivement améliorée au niveau de la Confédération, des cantons et des communes.

Mais si l’on regarde dans le secteur privé, le bilan est sombre.

Une étude d’Accès Pour Tous datant de 2020 a montré que sur 41 shops en ligne importants testés, seuls 10 pouvaient être classés comme étant bien ou très bien utilisables. Quatorze ont dû être classées comme inaccessibles.  

Bien que la numérisation touche de plus en plus de domaines essentiels de la vie, il y a encore beaucoup trop d’obstacles.

Si la numérisation progresse de plus en plus mais que l’accessibilité stagne, alors nous faisons un pas en arrière dans l’inclusion en général.

Il faut que cela change !

C’est pourquoi je m’engage, avec mes collègues alliés du Parlement, dans cette cause.

C’est pourquoi j’ai déposé que j’ai déposé une motion avant l’été, demandant également au secteur privé d’améliorer l’e-accessibilité.

Le Conseil fédéral n’a pas encore répondu à ma motion. Mais je compte sur le soutien du Parlement, puisque des membres du PS, du Centre, du PVL et bien sûr de mon parti – les VERT-E-S – ont cosigné cette intervention.

Nous nous engageons ici ensemble pour une évidence. Il s’agit de peu de choses sur le plan financier et technique, mais pour les personnes vivant avec un handicap, il s’agit d’un gain substantiel d’autodétermination, d’autonomie et de qualité de vie.

Digitale Barrierefreiheit. Jetzt.